đź—‚ Les documents
🗣 Les témoignages
🕵 L'enquête judiciaire
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Les documents Takieddine : le grand soupçon libyen
Des documents confidentiels dévoilent la face cachée du cabinet de Nicolas Sarkozy, du ministère de l'intérieur à l'Élysée.
Le marchand d'armes Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, a bénéficié de la caution de la place Beauvau et de la présidence de la République pour décrocher des contrats avec le régime libyen.
L’intermédiaire a obtenu en 2007 des commissions occultes sur des matériels de guerre électronique livrés à la Libye, destinés à contrer la surveillance des services secrets occidentaux.
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Kadhafi aurait financé la campagne 2007 de Sarkozy
Le marchand d’armes Ziad Takieddine, organisateur en 2005 et 2007 des visites de Nicolas Sarkozy et de ses proches en Libye, aurait mis en place les « modalités de financement » de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales, et Saïf al-Islam, selon un document. Un montant de 50 millions d'euros, une banque suisse et un compte à Panama y sont évoqués.
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La preuve du financement
Selon un document officiel libyen, le régime de Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d'euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le chef des services libyens d'alors y évoque des réunions préparatoires avec Brice Hortefeux et l'intermédiaire Ziad Takieddine. « Ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'État », confirme ce dernier.
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L'ancien premier ministre libyen confirme
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L'ancien chef du gouvernement libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, confirme l’existence de la note publiée par Mediapart et le déblocage d'une somme de 50 millions d’euros en 2007 par le régime Kadhafi pour Nicolas Sarkozy. La note a été rédigée sous son autorité directe.
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Un dignitaire révèle le circuit de l'argent noir
L’ancien directeur de cabinet de Saïf al-Islam Kadhafi, Mohammed Ismail, révèle le circuit bancaire utilisé pour financer la campagne de Sarkozy. Il livre le nom de la banque de départ : la North Africa Commercial Bank. Il affirme qu’un compte de l’intermédiaire Ziad Takieddine en Allemagne a également été utilisé.
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Un ambassadeur Ă©voque les financements libyens
Lors de son audition par des juges, l’ex-ambassadeur de France en Libye, François Gouyette, aujourd'hui en poste en Arabie saoudite, déclare qu’un de ses contacts libyens lui avait confirmé, en 2011, « qu’il y avait eu effectivement un financement de la campagne présidentielle de M. Sarkozy ».
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« Il nous est fidèle, lui ? »
Des écoutes judiciaires montrent que Nicolas Sarkozy s'est inquiété du peu de coopération de l'actuel patron de la DCRI dans l'affaire Kadhafi pour l’informer des développements des enquêtes en cours. Les juges sont par contre parvenus à identifier une possible « taupe » de l'équipe Sarkozy, Tristan H., travaillant sur les questions libyennes dans les services secrets.
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Derrière l’alibi des tableaux de Guéant, la piste de l’argent libyen
Alors que l’ancien ministre de l’intérieur assure avoir obtenu, en 2008, 500 000 euros de la vente de deux tableaux d’un maître néerlandais, les investigations révèlent que le banquier soupçonné d’avoir effectué le virement en sa faveur, Wahib Nacer, était l’un des gestionnaires des comptes de Bachir Saleh, ancien directeur de cabinet de Kadhafi et patron du puissant fonds d’investissement libyen en Afrique.
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Les juges percent les secrets de la fuite du bras droit de Kadhafi
Des vérifications téléphoniques prouvent que l’intermédiaire Alexandre Djouhri, proche de Claude Guéant, a bien organisé l’exfiltration de Paris vers le Niger du dirigeant libyen Bachir Saleh, sous le coup d’un mandat et d'une notice rouge d’Interpol, en 2012. Le tout en présence de l’ancien patron des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini.
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Le carnet qui consignait les millions libyens de Sarkozy
L’ancien ministre du pétrole libyen Choukri Ghanem, retrouvé noyé dans le Danube en avril 2012, a laissé derrière lui un carnet de notes manuscrit authentifié par la justice. L’ancien dirigeant y a détaillé, le 29 avril 2007, une série de trois versements destinés à la campagne présidentielle de l’ancien chef de l’État française.
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Les liens étroits entre Sarkozy et l'intermédiaire Djouhri
L’intermédiaire Alexandre Djouhri est devenu l’un des objectifs de l’enquête sur les financements libyens. Les enquêteurs ont découvert ses liens avec Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Une proximité hors normes au cœur de la République.
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Le circuit des millions de la corruption
Les juges obtiennent la communication du témoignage de l’ancien chef du renseignement militaire libyen, Abdallah Senoussi, qui a avoué devant la CPI avoir personnellement supervisé le transfert de 5 millions d’euros « pour la campagne de Nicolas Sarkozy ». Un membre des services du protocole libyen affirme pour sa part aux policiers qu’au total ce sont 20 millions d’euros qui ont été versés en liquide, plus 30 millions par virements. Deux proches de Sarkozy, Claude Guéant et Boris Boillon, auraient reçu des fonds.
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« J’ai remis trois valises d’argent libyen à Guéant et Sarkozy »
Dans un entretien vidéo, Ziad Takieddine, l’homme qui a introduit Nicolas Sarkozy auprès de Mouammar Kadhafi, avoue avoir apporté au ministère de l’intérieur, fin 2006 et début 2007, plusieurs valises d’argent liquide préparées par le régime libyen, pour un montant total de 5 millions d’euros. « J’ai découvert des choses qui ne méritent plus d’être cachées », déclare-t-il, en annonçant son intention de « raconter exactement les faits à la justice ».
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La mise en examen de Takieddine menace directement Sarkozy
Le contenu des auditions de Ziad Takieddine devant les policiers et l’intitulé exact de sa mise en examen pour corruption dans l’affaire des financements libyens sont révélés. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’ancien président français et son plus proche collaborateur, Claude Guéant.
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« Avec les compliments du guide »
Fabrice Arfi et Karl Laske rassemblent dans un livre six ans d’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. « L’histoire d’une haute trahison » : la corruption d’un clan politique français par une dictature étrangère. Jamais, dans la longue chronique des corruptions républicaines, n’a été contemplé un tableau aussi dévastateur.
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La police rend un premier rapport accablant
L’Office anticorruption de la police judiciaire signe, le 5 septembre 2017, un premier rapport accablant dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Éric Woerth, trésorier de 2007 et actuel président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, est mis en cause. Les juges saisissent par ailleurs plusieurs biens immobiliers de Claude Guéant.
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Djouhri interpellé à Londres
Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par les juges de l’affaire libyenne, l’intermédiaire Alexandre Djouhri est interpellé le dimanche 7 janvier 2018 à Londres. Le 23 octobre, le tribunal pénal fédéral suisse a balayé les recours qu’il avait engagés pour empêcher la transmission des pièces saisies à son domicile de Genève.
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Sarkozy en garde Ă vue, Hortefeux entendu comme suspect
L'ancien président de la République est placé en garde à vue le mardi 20 mars à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans les locaux de l'Office anticorruption de la police judiciaire. L'ancien ministre Brice Hortefeux est quant à lui entendu sous le statut de « suspect libre ».
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